C’était la fête de la pêche à la mouche et de la Dordogne ce dernier week-end à la salle des fêtes d’Argentat.

Les membres bénévoles de l’AAPPMA d’Argentat « La Garlèche » emmenés par Matthias PARRE avaient tout mis en œuvre pour que la fête soit belle et réussie…comme d’habitude!

Des bénévoles rodés et affutés comme des couteaux, une météo optimum, un grand nombre de visiteurs pendant les deux journées, des exposants variés et tous passionnés…que demander de plus?

Je tiens à remercier Matthias et toute son équipe pour le travail d’organisation de cet évènement qui est devenu un incontournable des salons spécialisés dans le domaine de la pêche à la mouche sur le territoire Français.

Je tiens à les remercier pour le travail de gestion de leur réseau hydrographique car leurs efforts de nettoyage, d’affichage, de gardiennage permettent aux poissons de bien se sentir dans les eaux de cette merveilleuse vallée et de croquer des quantités hallucinantes d’insectes.

Nb: Il y avait des milliers d’individus de cette espèce de Trichoptère  sur la végétation rivulaire. Il aurait fallu que je prélève un exemplaire pour compter le nombre d’éperons de ses trois paires de pattes et connaître l’espèce mais je suis reparti sans échantillon! Zut!

Moi Président…je déclare Argentat, Capitale des Gaules de la pêche à la mouche!

Parti un peu plus tôt ce week-end pour bénéficier de quelques heures de pêche avant le salon, je me suis régalé en noyée et en sèche sur des ombres super joueurs. Pas de gros poisson au compteur mais une douzaine de prises entre 30 et 35 cm de grande beauté.

En noyée j’ai eu pas mal de réussite avec mon habituelle nymphe en coton lestée et la noyée « Poule » en intermédiaire corps jaune ou noir. En sèche ce sont les micro billes jaunes et les Charnoz jaunes et olive qui ont recueilli le plus de succès. Le nombre de décrochés de casses et de ratés fût comme à mon habitude impressionnant!

Il est agréable de constater qu’il  s’est installé une grosse effervescence halieutique dans la vallée  cet automne. Les niveaux assez bas de la « Belle » laissent en effet observer de nombreux pêcheurs plantés de ci de là dans son lit.

Même si mon caractère de vieux sauvage  me pousse à chercher les endroits plus isolés et éloignés, la « Belle » est large et il y a de la place pour tous.

Argentat est un bel exemple de développement économique lié à la pratique de la pêche. Cette bourgade est la preuve que l’on peut le faire aussi en France. Si seulement nos responsables pouvaient ouvrir les yeux sur les potentialités de ce genre sur l’ensemble de notre territoire (et il y en a de partout) plutôt que de penser à leur carrière… peut-être que les Gaulois retourneraient aux urnes avec la banane?

Je voulais bien évidemment remercier l’ensemble des pêcheurs qui ont bien voulu marquer le pas devant mon stand pour discuter et jeter un œil sur mon travail et les fidèles clients venus me serrer la pince avec une chaleur chargée d’encouragements.