« De plumes et d’acier » vous présente ses vœux les plus chaleureux à l’occasion de la nouvelle année qui pointe le bout de son museau.
Dans quelques heures nous serons aspirés pour un tour de manège supplémentaire en survolant la case départ du calendrier. Nous recommencerons à effeuiller les pages de l’agenda en espérant que l’eau du ciel tombe là où il faut et comme il se doit! Nous croiserons les doigts pour que la pollution chronique annoncée frappe plutôt chez le voisin mais pas dans son giron…en voulant croire que les molécules d’eau contaminées ne croiseront jamais la route de celles restées vierges… Bref, nous jonglerons pour trouver une petite fenêtre disponible coincée entre sécheresses, inondations et pollutions pour assouvir notre passion…
Sur cette période de trêve, entre deux papillotes, j’ai fait un rêve… Celui de payer plus pour pêcher mieux dans l’hexagone!
Mais suis-je le seul à espérer un permis de pêche digne de ce nom? Je me suis pris à imaginer des associations puissantes un peu partout en France, capables de s’opposer juridiquement et pénalement aux fauteurs « d’eaux troubles ». J’ai vu dans mes rêves des emplois de Techniciens de rivières fleurir sur chaque bassin versant, des projets ambitieux s’élever sur le territoire pour rendre aux cours d’eau un profil sauvage. J’y ai vu des garderies organisées, des sentinelles attentives veillant sur nos rivières. J’ai poussé le bouchon jusqu’à imaginer une gestion de la pêche dite « Professionnelle » avec une surexploitation des compétences des Scientifiques, une contribution des acteurs du Tourisme, un relai et une formation sans faille des Bénévoles, des Élus engagés, concernés et du coup pris au sérieux, un Ministère de l’Eau au sein duquel les Pêches loisir et professionnelle ne seraient pas les dernières roues de la charrette… Plus d’argent, plus d’aménagements, une eau précieuse … sous contrôle, plus d’insectes, plus de poissons et plus de pêcheurs. Le cercle vertueux était bouclé! Au terme de mes rêveries j’ai vu des enfants faisant voler mes mouches, des poissons sautant hors de l’eau, et nos voisins heureux de venir pêcher chez nous!
De retour sur la Terre, je suis convaincu que » la pêche à pas cher » est une impasse sombre. Arrêtons de nous demander ce que l’état peut faire pour nous, pauvres pêcheurs, et commençons par mettre la main au porte monnaie. Sans lui… point de salut!
Pour ceux qui veulent aider, comme « De plumes et d’acier » une association dans sa démarche de préservation d’une de nos richesses…l’eau, alors devenez membre actif d’ANPER TOS.