Le mois d’avril coïncide avec le début de la belle floraison des Euphorbes, qu’elles soient sauvages ou bien modifiées par la génétique comme le cultivar Characias « Wulfenni » dans mon jardin. C’est un moment privilégié pour observer la grande diversité des insectes que ses fleurs en coupoles peuvent attirer… Quelques clichés de certaines mouches …et autre insectes habitués des lieux…Mais cherchez l’erreur…c’est facile…
Christophe est un client pêcheur passionné qui bourlingue très souvent en Afrique (mais pas que…)…avec ses cannes à pêche dans les valises! Christophe avait déjà partagé quelques photos de jolis Taïmen en Mongolie dans un ancien article.
Il a accepté de tester quelques modèles pour pêcher aux leurres et aussi à la mouche au cours de ses derniers périples exotiques. Rien de mieux qu’un test grandeur nature pour vérifier la résistance des leurres attaqués de toutes parts par des prédateurs n’accordant ni grâce ni pardon…
Un grand Merci à Christophe pour son aide et pour le partage de quelques clichés.
Voyage apocalyptique pour Yvon sur l’île du Nord en Nouvelle Zélande. En février c’est normalement la fin de la période des cyclones de ce côté de l’hémisphère sud. Yvon, guide dans les Pyrénées, avait fait le plein d’imitations de Cigales et pensait se régaler comme d’habitude sur les somptueuses rivières de l’île du nord. Mais le cyclone « Gabrielle » qui s’est abattu sur cette partie de la Terre à cette période et qui a été d’une violence rarissime ne l’a pas vu de cet œil. Des trombes d’eau, des éboulements de terrain ont mis la population locale en grande difficulté. Certains débits de rivières sont passées de 50 à 2000 mètres cubes en une seule nuit…La Nature s’est déchainée.
« Gabrielle » aura fait de nombreuses victimes. Yvon, parti avec quelques imitations « De plumes et d’acier » n’aura pu pêcher que quelques jours tranquillement et passé le reste du temps a porter secours aux habitants. Juste le temps de piquer, avec ces imitations, quelques magnifiques truites qui, du jour au lendemain, se sont retrouvées parfois dans les prés très loin de leur habitat naturel après le passage du monstre…
Pour ceux qui ne connaissent pas Yvon, vous pouvez allez sur sont site: https://basquecountry-fishing-guide.com/fr/
Quelques images d’une merveilleuse vallée de notre hexagone au cœur de laquelle j’avais choisi de dérouler les premières boucles de soie de la saison. Nichées à 1800m d’altitude, et entourées encore par un manteau neigeux… les « belles mouchetées Méditerranéennes » sortent de l’hiver…mais n’en sont pas plus abruties! Qu’on se le dise…
La Bretagne m’a encore offert, cette année, des images « souvenirs » à foison. Entre le festival de couleurs et de dégradés sur les têtes des fleurs d’Hortensias, les paysages granitiques au cœur du brouillard digne du « Seigneur des anneaux » et les séquences de pêche du Bar à la mouche d’un jour à l’autre autant frustrantes que productives… sans bien comprendre les raisons de cette fluctuation…la Bretagne me hante définitivement l’esprit!
Et même lorsque, au pays des Cerces, à 2700m d’altitude… il fait chaud, et que les poissons sont peu enclins à venir chiper les artificielles en surface, il reste le minéral à scruter à la jumelle pour dénicher les Vautours, les Chamois et les Bouquetins… et les alpages à fouiller pour fixer sur la pellicule les derniers insectes en piste. Un bonheur indescriptible!
Je laisse la place à un poème d’Henri MICHAUX (1899-1984) illustré par un cliché « Tête à tête » volé sur un vieil arbre du maquis Corse…
M’éloignant davantage vers l’ouest, je vis des insectes à neuf segments avec des yeux énormes semblables à des râpes et un corsage en treillis comme les lampes des mineurs, d’autres avec des antennes murmurantes; ceux-ci avec une vingtaine de paires de pattes, plus semblables à des agrafes; ceux-là faits de laque noire et de nacre, qui croustillaient sous les pieds comme des coquillages; d’autres hauts sur pattes comme des faucheux avec de petits yeux d’épingle, rouges comme ceux des souris albinos, véritables braises montées sur tiges, ayant une expression d’indicible affolement; d’autres avec une tête d’ivoire, surprenantes calvities dont on se sentait tout à coup si frères, si près, dont les pattes partaient en avant comme des bielles qui zigzaguaient en l’air.
Enfin il y en avait de transparents, carafes qui par endroits seraient poilues; ils avançaient par milliers, faisant une cristallerie, un étalage de lumière et de soleil tel, qu’après cela tout paraissait cendre et produit de nuit noire.
L’Enfi-Leurre « De plumes et d’acier » a été une belle aventure de montage dont la préparation et la réflexion ont duré près de deux ans…
A la base, je voulais que ce leurre soit polyvalent et utilisable par n’importe quel pêcheur avec n’importe quelle canne à lancer. Et puis, à l’image d’un jeu de construction que les enfants connaissent bien, j’ai voulu offrir la possibilité aux usagers d’en changer la taille, l’aspect, la masse, l’armement…
La base de montage est le tube plastique … le reste est le travail de l’artisan… Le pêcheur quant à lui, n’a plus qu’a imaginer, puis faire son marché parmi les éléments existants et enfin enfiler les morceaux les uns après les autres sur un tube plastique support chez lui ou directement sur son bas de ligne au bord de l’eau…
Il ne restera plus qu’à les faire voler! Suivez le Teaser….
L’Enfi-leurre sera disponible à la vente dans quelques jours….. sur le site « De plumes et d’acier ».
La pêche en lac et réservoir en début d’automne, laisse encore entrevoir de beaux moments à passer sur ou au bord de l’eau.
Les insectes sont encore bien présents et l’on peut nouer au bout de sa ligne des Sauterelles, des Grillons, des Tipules, des Fourmis, des Chrysopes, quelques Scarabées avec succès mais les truites qui se cachent derrière les marsouinages très discrets sont en quête de Chironomes.
Il est bien entendu que les imitations correspondant à chaque stade de développement des Chironomidés sont appréciés mais les micro-billes noires qui simulent l’insecte au stade émergent sont vraiment diaboliques. Dans le prolongement d’un 12 centièmes dégraissé, elles se révèlent très efficaces sur les poissons qui crèvent la lisse surface… Il ne reste alors plus qu’à ferrer au bon moment pour le plaisir du cœur!
Ils sont tombés sous mon objectif et il n’y avait plus qu’a appuyer! Quelques clichés de début d’automne… Ces spécimens peuvent être rencontrés sur l’eau en ce moment… mise à part les fleurs d’Hortensia!
Je cherche à imiter depuis longtemps, la Chrysoperla Carnea, nommée plus couramment Demoiselle aux yeux d’or. Je la retrouve régulièrement sur l’eau du Bouchet à cette période. Si ma dernière imitation fait l’affaire…je vous en reparlerai dans peu de temps!
