L’automne est encore un moment propice à l’observation d’Ophion Luteus. Ce très bel insecte, élancé, utilise ses grandes antennes pour détecter par l’odeur, une chenille « hôte », au cœur de laquelle il pourra pondre , généralement un seul œuf. Cet « endoparasitage » prend fin à la formation de la chrysalide de la chenille hôte.
Cet insecte très gracieux fait partie de l’ordre des Hyménoptères comme les fourmis et appartient au groupe des Ichneumonoidea. Il volette autour des haies et de la basse végétation et on arrive parfois à le reconnaître en plein vol grâce à sa belle teinte brique.
Les grandes cellules sur ses ailes, caractérisent un peu cet insecte et me rappelle, quelque peu, certains vitraux d’église.
Celui ci n’est pas un insecte aquatique et l’on n’a pas de grandes chances de le voir finir happé par un poisson affamé, mais il reste une merveille de plus à contempler sans modération.
Par contre, et nous aurons peut-être l’occasion d’en reparler dans ce blog plus tard, Ophion Lutéus appartient au même groupe d’Ichneumons qu’Agryotypus armatus et que les pêcheurs de la Dordogne nomment la fourmi aquatique. Ce dernier devient tout particulièrement intéressant pour la pêche. A suivre…