Je n’ai pas résisté à l’appel de la rivière… Malgré les cordes qui sont tombées du ciel cet après midi, je rêvais de revivre un beau combat comme celui de l’avant veille.
Après avoir tenté ma chance sur le cours de l’Albarine et décroché deux truites moyennes en sèche sur des imitations de micro-chiro, je ne voulais pas clore cette première partie de saison en restant sur cette mauvaise vision. En effet, le peu d’eau restant dans le lit de cette rivière du Bugey, ses fonds colmatés et la présence importante d’algues vertes m’ont fortement attristé.
J’ai donc décidé de retourner sur la partie de la rivière d’Ain que j’avais pêché vendredi et de consommer les deux dernières heures de pêche 2017 en première catégorie sur un linéaire un peu plus en aval.
Peu après avoir entrepris ma descente, j’ai voulu faire passer mon train de noyées (Presque le même que l’avant veille) juste devant un bloc immergé qui faisait naître une belle vague. Et au moment où je déclenchais une petite animation, une belle touche et un premier poisson. De taille modeste, certes, mais pris à un endroit et à un moment choisis! C’est chouette la pêche à la mouche noyée lorsque votre volonté est ainsi exhaussée!
Bien content de ce début, j’ai poursuivi ma descente.
Après avoir essuyé un grain bien appuyé… et désembué mes lunettes…j’ai revécu le même scénario de l’avant veille et au même endroit dans la dérive! Cette fois-ci le poisson ne m’a pas prévenu par une tape sans suite mais franchement croqué le « Bibi casqué » et le ferrage est arrivé juste à propos!
Grosse bataille dans le courant, descente un peu plus en aval et échouage du lingot d’or dans le filet près de la bordure. Encore un demi mètre!
J’ai admiré cette beauté sauvage avant de la laisser glisser entre mes doigts et de lui souhaiter 6 bons mois de congés. Celle-là ne sera plus importunée jusqu’au mois de mars prochain. Les dernières ombres portées sur la BRA… C’est la fin. Que c’est beau!