Deuxième participation à la foire de Neuvic pour les mouches « De plumes et d’acier ».

Coup de chapeau à Jacqueline GOUT et son équipe, un peu diminuée pour cette 39 ième cession mais qui a pourtant accompli le même travail de forçat au niveau de l’organisation et de l’installation sur la place Henri QUEUILLE.

Le départ de mon atelier à 2h du matin et la trentaine de kilomètres réalisée au cul des chasse-neige à la hauteur de Pontgibaud avaient, d’emblée, donné un petit goût d’aventure à ce déplacement!

Les cheminées fumant sur les toits en ardoise, le vert des chênes, des hêtres et des bouleaux tout juste en train de sortir leurs premières feuilles, m’ont rappelé qu’ici, le climat était un poil rude et qu’une fête du travail à Neuvic peut réserver bien des surprises!

La pluie battante avait décidé de nous laisser tranquille cette année mais le vent du nord lui, s’était invité à la fête.

Toute la « Sainte » journée, les rafales glaciales  jouant du trombone dans les toiles de tentes des exposants les ont obligés à s’agripper aux pieds des armatures pour éviter de retrouver leurs produits… en vente quelques rues plus loin!

Bien que la concentration humaine ait tendance à réchauffer l’atmosphère, malheur à celui qui avait oublié d’enfiler les chaussettes en laine!

Il y a eu une bonne fréquentation de curieux, de passants avec, parmi eux, quelques moucheurs intéressés par les coqs de pêche et les modèles « De plumes et d’acier ».  Je les remercie ici de leurs achats et espère que les modèles acquis seront dignes de l’attention que j’ai engagée à les réaliser.

Bien entendu, la journée aura été abondamment abreuvé du chant des coqs voulant affirmer leur suprématie par la voix et la brillance de leurs plumes. Cette année c’est l’élevage de Bruno BOULARD qui a été récompensé par le jury expert composé entre-autre de Charles GAIDY et de Laurent VAL.

Jacqueline GOUT a clos la remise des prix en imaginant une 40ème édition « anniversaire » digne de ce nom. Nous pouvons lui faire confiance pour cogiter à un contenu qui risque fort d’être innovant.

Quant à moi, premier arrivé et dernier parti…j’ai repris la route en admirant le paysage Corrézien, ses maisons de pierres, ses forêts magnifiques, ses petits vallons qu’on imagine tout droit sortis d’une œuvre de Tolkien m’arrêtant à chaque pont pour scruter l’eau qui y coule…