C’est fait ! Pour l’avant dernière étape du tour de France hivernal des salons, les mouches «De plumes et d’acier» ont fait halte en terre Bretonne. La petite ville de Carhaix, aux confins des côtes d’Armor et du Finistère, plus connue pour son festival de musique « Les vieilles charrues » au cœur de l’été que pour son salon de pêche à la mouche, a rassemblé tout de même , au sein de l’espace culturel Glen Mor, une soixantaine d’exposants sur des stands marchands ainsi que quelques acteurs du monde de la pêche.

Un petit programme d’animations et de conférences concocté par Philippe, gérant du chouette magasin d’articles de pêche de Morlaix  « Riverstones » et Denis CAUDRON, animateur du fond pour la conservation des rivières sauvages, tous deux organisateurs de l’évènement, est venu parfaire ce rendez-vous bisannuel. Rendez-vous d’ailleurs très attendu par la population de moucheurs du nord ouest de la France à la vue de la bonne affluence sur les deux jours. (2000 visiteurs, je crois)
Avec une première participation et un catalogue à 100% orienté sur la pêche de la truite et de l’ombre commun, sans aucun modèle pour la pêche des migrateurs… «De plumes et d’acier» ne semblait pas réellement bien placé pour faire des affaires !
Il n’empêche qu’à grand renfort de distribution de flyers, à force d’explications et de pédagogie, les mouches « De plumes et d’acier » sont rentrées, de manière homéopathique, dans la mémoire des visiteurs bretons.

Reste à savoir si les modèles qu’ils ont pu acquérir leur donnera satisfaction… Seul l’avenir nous le dira !

Un petit clin d’œil à mes proches voisins de salon  avec qui l’échange a été fort agréable:

La compagnie des guides de pêche de Lozère en la personne de Jean Baptiste RADURIER

et la société « Nomade » organisateur de voyages de pêche en la personne de Sylvain DUVINAGE
Malgré le crachin assez caractéristique de l’hiver dans cette contrée…et qui nous a accompagné sur l’ensemble du week-end, j’ai pu croiser la route de locaux, très rebelles et très attachés à leur territoire ! Les deux gaulois à la moustache, bien connus de tous, ont bel et bien leurs racines dans ce peuple breton. D’ailleurs, j’ai pu rencontrer, à la tombée de la nuit sur le bas côté de la route empruntée par les Romains, il y a plus de 2000 ans, 5 ou 6 sangliers qui auraient bien pu finir, avec un peu d’imagination, sur la table d’un grand banquet, autour d’une belle flambée!