C’est la bonne période pour aller traquer les « bossues » sous les arbres morts tombés à l’eau, les berges creuses. Quel poisson fantastique qu’est la perche commune!

Des zébrures aussi marquées que les truites du Jura, des nageoires d’un orange pétant et une robe dégradée de vert et d’or. Voici donc un adversaire carnassier du plus bel effet.

Sortez les streamers « Zonker » en lapin et les « Wooly Bugger » en marabout de vos boîtes! En rivière, une soie flottante et un bas de ligne en 18 centièmes de deux mètres feront bien l’affaire.

Essayer de faire nager vos imitations près des obstacles par saccades avec quelques pauses et jusqu’au bout de vos chaussures car les perches suivent et souvent attaquent l’artificielle sur la tirée pré-arraché.

Attention lorsque vous les décrocherez, pour les remettre à l’eau, elles ont la bouche en « soufflet dépliant » recouverte d’un tissu très fragile.

Il faut se déplacer sur de longues distances pour chercher les plus gros individus qui, à partir d’une taille respectable, ne vivent plus en banc mais chassent  en « freelance ». Un bon moyen de se réchauffer, car les eaux commencent à devenir assez froides et cela ne va pas aller en s’arrangeant!

Bonne chasse.

Nb: Cette photo étant floutée à la base (sans doute l’émotion!) je me suis permis de lui coller un filtre artistique. Bof!

Le problème, c’est que je n’ai pas encore pris plus gros… alors veuillez m’excuser de cette qualité bien médiocre.