Clap de fin sur la 13ème brocante d’Auch. C’est un évènement attendu par les pêcheurs locaux toutes techniques confondues.

Les bénévoles bien rodés, coachés par Fernand, avaient installés un labyrinthe de tables pour les particuliers désireux de se séparer de leur matériel de pêche devenu encombrant, désuet, dépassé, trop grand, trop petit, ou inadapté au niveau technique du moment…

Rapidement après l’ouverture la ruche s’est mise à bourdonner et les visiteurs, à l’affût, n’ont pas tardé à envahir les allées de la hall du Mouzon!

Malgré les matchs du tournoi des 6 nations, il a été noté une très bonne affluence sur l’ensemble de la journée. Il est vrai que sur une terre de rugby comme celle d’Auch, les organisateurs ont intérêt à tenir compte du calendrier des rencontres sous peine de carton rouge immédiat!

Et oui, ici, j’ai cru comprendre qu’ on ne plaisantait ni avec le ballon ovale, ni avec la pause déjeuner! En effet, la ruche s’est éteinte de manière presque religieuse entre 12h et 14h et la cafétéria improvisée, par le principe des vases communiquant, embouteillée!

Il est vrai qu’une banderole à l’approche de Gimont m’avait mis dans l’ambiance…« Foire au gras »… No comment!

Bref, mise à part la saucisse, la hall sentait bon le vieux cuir, les livres anciens et l’osier.

Sur les tables nappées, on pouvait voir des bouchons multicolores, des leurres anciens, des cuillères pomponnées de rouge et du petit matériel sorti tout droit de quelques vieilles boîtes en fer blanc de nos grands pères.

Du brouhaha général,  on pouvait distinguer quelques cliquetis de moulinets et apercevoir les scions  fendre l’air du gymnase en tout sens…comme un avant goût d’ouverture…

L’esprit brocante était bien présent!

Les moucheurs avaient fait le déplacement et mon stock d’artificielles a pris cher ce dimanche…!

Merci à Fernand et à l’ensemble de ses petites mains qui ont bien voulu m’accepter dans l’enceinte de la hall du Mouzon et à tous les clients qui ont bien voulu placer quelques modèles « De plumes et d’acier » dans les casiers de leurs boîtes.

Désormais, les Auscitaines et Auscitains savent qu’un Artisan Stéphanois se bat bec et ongle pour défendre le « Made in France ».