Depuis déjà un bon bout de temps, les Euphorbes égayent notre jardin…là où elles ont bien voulu s’installer. La Nature est en mouvement perpétuel… mais il faut regarder pour s’en rendre compte!
Une petite pensée pour celles et ceux restant confinés dans leur appartement en ville sans possibilité de respirer l’air de nos campagnes. Je vais essayer dans la mesure du possible de partager un petit bout de Nature de mon jardin, chaque jour…
Aujourd’hui, c’est la rencontre avec le petit Paon de Nuit, trouvé sur l’écorce d’un de mes pins sylvestre.
Depuis le tout début de l’année, la Nature sort de son chapeau des insectes variés et des paysages magnifiques. Jour après jour, elle enchaîne ses tours de magie pour le plus grand bonheur des grands et des petits. Ici, quelques bourgeons naissants sous un voile de givre. Là, un ciel étoilé scintillant de mille feux. Plus loin un vol de Vanneaux huppés au dessus d’un champ fraîchement retourné ou bien une simple graine suspendue par un fil d’araignée…
Elle fait sortir de sa manche, des Mésanges, des Roitelets, des Rouges Gorges,des Sittelles « torche-pot » et autres Pics « épeiche » qui profitent des températures réellement clémentes pour s’avancer dans leurs plannings…
D’un coup de baguette magique, quelques papillons, comme les « Paons du jour », les « Robert le Diable » et les « Citrons » écourtent leur hivernage de plus d’un mois pour accompagner le pas des marcheurs sur le bord des chemins.
Déjà, et dès le début du mois de février, sur le cours de nos rivières, la Nature exerce ses tours de « passe-passe » en transformant les agiles larves des premiers Ephémères ou celles, splendides, de certains Plécoptères en de diaphanes insectes ailés.
Les mouvements sont rodés. L’exercice ne dure jamais très longtemps mais l’effet sur le spectateur est toujours garanti!
Bientôt, aguerri par l’enchaînement grandissant de ses représentations, sonnera le clou de la saison. La Nature jonglera avec des milliers d’animaux et laissera enfin exploser un gigantesque feu d’artifice végétal. Le public devra, alors, redoubler d’attention pour ne rien manquer du spectacle… ou bien attendre un an…le retour de l’illusionniste!
Comme chaque année, la fin du mois de janvier est marquée par le salon de Roselies, à côté de Charleroi en Belgique. Fidèle à ma position géographique sur la halle de gauche, tôlier des baies vitrées …j’ai pu rencontrer avec plaisir mes clients passionnés, tout comme moi, et nous avons pu échanger sur les émotions que chacun a bien pu glaner lors des sorties « pêche » de la saison dernière.
Les mouches « De plumes et d’acier » ont encore été félicitées par tous et d’autres modèles seront essayés dès l’ouverture prochaine.
Je remercie ouvertement Jacques LAGAUCHE, Président de l’association de pêche organisatrice de l’évènement et toute son équipe très sympathique qui me permettent chaque année de promouvoir l’enseigne « De plumes et d’acier » et d’exposer mes nouveaux modèles.
Ecouter, conseiller et partager sont les maîtres mots du week-end Belge… Merci à tous ceux qui ont bien voulu prendre la carte de visite tendue , comprendre l’esprit dans lequel je travaillais et par leurs achats défendre le « Made in France ».
Allez… et puisque bientôt sonnera l’heure d’une prochaine ouverture des droits de pêche sur les rivières de première catégorie, je me permets de vous faire partager les clichés de Vincent et de son frère Mickaël, impliqués dans la gestion des rivières du département du Nord (59) et plus particulièrement de « la Selle ». Ce dernier est Président de l’AAPPMA « la Sirène »,administrateur de la Fédération du Nord et qui, en faisant bon usage du petit parachute imitant Baetis Rhodani (Ref 1001), a fait une belle pêche sur la Selle en mars dernier. Ces jolis poissons ont pu voir de très près l’étiquette des boites « De plumes et d’acier » avant de retourner dans les eaux fraîches de cette belle résurgence. Merci à eux deux pour leur fidélité!
Il est encore temps sur certaines rivières de taquiner l’Ombre commun en seconde catégorie. Que ce soit en France ou bien à l’étranger, et il est l’heure de sortir les micro-mouches!
Eric, ambassadeur de la marque « Guideline » s’est récemment bien amusé avec une série de petites billes et nous montre que celles ci n’intéressent pas uniquement les Ombres. Il a posté un petit mot bien sympa sur Instagram et il nous fait profiter ici, de ses belles photos de poissons Slovènes ayant succombé aux modèles « De plumes et d’acier »… Cela pourrait bien donner des idées à quelques « Globetrotteurs Pêcheurs »!
Que du bonheur à suivre sur le catalogue…
Direction le Sud Est de notre île de beauté pour taquiner (Rockfishing) en dehors des « zones réserves », très nombreuses dans cette région, les petits poissons marins des hauts fonds, à pieds, le long des côtes rocheuses et des plages somptueuses!
Avec ses 6000 kilomètres de linéaires côtiers, la France est un pays de choix pour s’amuser avec une canne à mouche toute l’année. Bien entendu la période estivale avec une eau plus chaude, pousse certaines espèces à s’approcher un peu plus près de nos côtes. Même si en automne, les postes sont moins habités, il reste tout de même des résidents! A cette saison, les conditions ne sont pas toujours réunies, mais c’est à chaque fois un réel plaisir de sauter de bloc en bloc ou de rentrer dans l’eau discrètement pour traquer des poissons qui ne sont pas souvent immenses mais qui vendent chèrement leur peau! C’est aussi l’occasion de plonger et de les croiser dans leur milieu naturel et ainsi comprendre encore un peu mieux le fonctionnement de leur niches écologiques et la fragilité de notre système!
Sélection de clichés…
NB: Le site de la réserve naturelle des Bouches de Bonifacio ( http://www.rnbb.fr/)
Si les truites des rivières continuent à gober ces Orthoptères bien après la fermeture sans être inquiétées par les pêcheurs, les poissons d’eaux closes doivent encore se méfier et analyser les proies potentielles méthodiquement afin de discerner l’artificielle de la vraie!
Octobre et Novembre sont des mois riches en promesses pour les pêcheurs « Réservistes »…qui peuvent s’amuser à leurrer de très beaux poissons dans les vaguelettes des bordures ventées en présentant de belles imitations des dernières sauterelles de la saison … Puis il faudra attendre les nouvelles générations fin mai et début juin. Ainsi la boucle sera bouclée!
Au cœur d’ un petit bout d’article en octobre dernier, j’avais pu glisser quelques photos d’un accouplement de fourmis lors d’un vol nuptial. Cette année, au même endroit, avec quelques jours d’avance et suite à une grosse pluie, j’ai pu voir de la fenêtre de mon atelier le même phénomène fantastique.
Mais cette fois, j’ai pu tirer le portrait d’une reine fécondée venant juste de s’arracher les ailes avant de rejoindre sa zone de nidification. Les ailes étant un réel obstacle à leurs déplacements au sol, la « Nature » a permis à ces Hyménoptères de s’en séparer au moment opportun! Comment? En marchant dessus avec leurs pattes et en se tortillant…Même pas mal. Rien de superflu ici bas…que du bon sens pratique!