La référence 5160,61,62 etc est une valeur sûre du catalogue. Tous ceux qui y ont goûté sont d’accord sur le fait… Néanmoins, je voulais peaufiner son montage en apportant quelques modifications dans le but d’accroître encore sa durabilité et satisfaire encore plus les clients pêcheurs de carnassiers…

Auparavant…j’étais toujours en train de me décarcasser pour trouver des hackles grizzly de qualité et de largeurs identiques…ce qui est un casse-tête insoluble! J’ai fini par trouver une solution en les substituant  par des hackles synthétiques que je passe au feutre. Ainsi j’ai le produit de même largeur et conserve alors à l’imitation un aspect pérenne.

J’ai également troqué les fibres brillantes trop fines et sujettes à l’emmêlage par une pincée de Flashabou de teinte adaptée.

Pour parachever le tout, j’ai remplacé les yeux 3D, certes rutilants mais bien trop exposés aux dents des Brochets, par des yeux plus simples et plats mais nichés à l’intérieur du casque et par ce tour de magie… indécollables par les poissons !!

Voilà donc des modifications constructives qui vont dans le sens d’une durabilité accrue et qui ne changent en rien sa plastique… Jugez-en plutôt!

 

Le stock de mes imitations de Plécoptères  était au plus bas en ce début d’année, mais l’approche du mois de Février marquant les premières émergences de certains représentants de cette famille m’a  précipité dans le montage de ces merveilleux insectes aquatiques… Désormais, la boîte est pleine et les visiteurs des salons de Muret et de l’Isle sur la Sorgue pourront prochainement acquérir une belle imitation « De plumes et d’acier » à présenter sur les rivières d’eaux fraîches et courantes… A bon entendeur!

 

 

 

 

 

 

 

Prendre une truite Fario sur une mouche « De plumes et d’acier » en taille 16 au pays des éléphants est juste improbable et pourtant Thomas et Andrew nous ont prouvé le contraire…

Thomas m’avait contacté durant l’été pour acheter quelques modèles du catalogue. Il m’avait confié qu’il était juste de passage dans l’hexagone et qu’il allait rentrer chez lui avec les mouches « De plumes et d’acier » dans sa valise pour rejoindre son pays d’adoption…le Kenya!

Passée la fierté ressentie à l’idée d’imaginer mes modèles prendre place dans la boîte à mouches …d’un Américain à quelques milliers de kilomètres de chez lui et de leur lieu de montage, j’ai échangé avec Thomas et appris que le parc naturel d’Aberdare regorgeait de jolis rivières et lacs et que la truite Fario y côtoyait la truite Arc en Ciel. Andrew et Thomas y pêchent les rivières toute l’année en sèches et en nymphes et s’amusent parfois en lacs avec des streamers.

Pour une surprise , ce fût une surprise! Au début du 20 -ème siècle, cette région bénéficiait de près de deux mille kilomètres de rivières au cœur de forêts profondes. Ce réseau hydrographique exceptionnel a entretenu une richesse botanique et faunistique exceptionnelle. Depuis quelques années, le développement d’une agriculture incontrôlée met en danger le cours de ces mêmes rivières. J’ai cru comprendre que seuls, quelques deux cents kilomètres de ces linéaires sont aujourd’hui encore intéressants pour la vie de ces poissons. Décidément, l’Homme sur Terre a du mal à faire avancer de front le maintien de ses ressources naturelles et ses propres nécessités alimentaires.

Je crois comprendre pourtant que le peuple Kenyan pourrait profiter des ces joyaux en développant un tourisme pêche adéquat. Quel pays peut se targuer de faire visiter au public un parc naturel où vivent des animaux sauvages emblématiques (éléphants, buffles, hyènes, léopards, phacochères et compagnie) le matin et faire pêcher la truite à la mouche dans les eaux vives le soir?

La Honi River, la Charia River, la Gura River et bien d’autres abritent la « Brown Trout » que les colons Anglais ont acheminée difficilement au cours des 73 ans de leur présence sur le sol Kenyan. (Celle sur la photo a été prise avec une « Peute » Franc Comtoise!)

Plus récemment, des truites AEC aux livrées exotiques ont été introduites et sont venues rejoindre les Farios dans les courants pour le plus grand bonheur des rares moucheurs présents.

Thomas et Andrew ont toujours la canne à mouche dans le sac à dos lorsque leur emploi du temps leur permet de sillonner les sentiers du parc d’Aberdare. Ils nous ont fait le plaisir de nous transmettre quelques clichés d’une journée de balades au cœur de la saison des pluies et des portraits  magnifiques de la faune sauvage de ce beau continent… Thomas m’a précisé qu’il ne valait mieux pas croiser le chemin de certains d’entre eux en action de pêche….Votre 9 pieds, soie de 5 ne serait d’aucune utilité! Un grand merci à eux.

 

Deux journées sur le salon Stéphanois avancé, cause virus, au mois de Novembre… Du monde le samedi, plus calme le dimanche… J’ai pu passer du temps avec ceux qui me connaissaient déjà et avec ceux qui n’avaient pas encore eu l’occasion de stationner devant mon stand. De beaux échanges et une présentation en règle du travail réalisé au quotidien dans mon atelier afin de faire prendre conscience, à nouveau, aux consommateurs-pêcheurs  que tout achat, aussi minime qu’une mouche de pêche…. influe sur la santé économique d’un petit artisan et participe ainsi au maillage d’une certaine souveraineté nationale… (Je signale que je ne serai pas candidat à la prochaine élection présidentielle!) Vive « le fabriqué en France ». Vive la république…!

Au milieu de l’après midi, Jean Claude DUVERGER  de la radio RCF et son équipier technicien sont venus sur mon stand pour échanger quelques instants.  Ce fût un grand bonheur de les accueillir sur mon pré carré et je suis fier d’ajouter ces précieuses minutes de communication en tête de file de l’onglet « Presse » de ma page d’accueil. Si vous souhaitez entendre l’instant de vérité alors cliquez sur le lien suivant:            https://www.instagram.com/p/CWP8wsTjjoe/

Après une saison globalement peu confortable en matière de pêche en première catégorie, liée à des conditions de niveaux hydrologiques peu adaptées, il reste encore une fin d’année pleine de promesses pour taquiner les ombres communs.

Sur les portions de rivières où sa pêche est autorisée jusqu’à la fin de l’année, et dans une ambiance automnale magique, il y a encore de beaux moments en perspective. Pour peu que les premiers froids fassent leur apparition, je croise les doigts pour que de jolis individus crèvent la surface avec délicatesse et régularité…à portée de ma soie!

Je pourrai sortir, tour à tour, les micro-imitations du catalogue « De plumes et d’acier » et tenter de les présenter en aval… avec la plus grande discrétion, au bout d’un très long bas de ligne qui , je le sais d’avance, ne sera jamais assez long pour ferrer avec efficacité le bel étendard du bout  de ma plus belle dérive…Et zut…Encore raté! Ci-dessous quelques petits modèles d’imitations destinés à la pêche en sèche de l’ombre commun …Liste non exhaustive, bien entendu! Dieu que ce poisson est splendide, fragile et attachant… Il a besoin de tout notre respect.

Micro Oreille de lièvre

Micro -billes

Micro éphémère

Micro subimago à feutrer

Mouche à ombres

Micro éphémère 2ième génération

Micro trichoptère

Emergente de sulphure

Charnoz

Micro fourmi

Etc…

Une poignée de mes  « Clients Pêcheurs » avaient  décidé de rompre avec la morosité nationale ambiante lors d’une période inter confinements. Ils sont allés respirer le bon air Slovène et taquiner les Marmoratas et Arcs locales.  Les micro-modèles « De plumes et d’acier » et les copies réalisées des mouches de Branko ont assez bien fonctionnées malgré la période estivale assez peu propice… Clichés d’un trip juste pour faire envie…! Merci à eux pour leur partage.

PS: Il est à noter que l’atelier de Branko est bien plus en pagaille que le mien!

 

Petit séjour en Bretagne pour faire le plein d’iode et de lumière! Cette façade Ouest ne peut laisser indifférent l’amateur de plantes et de paysages sauvages que je suis! C’est chaque jour différent avec ou sans soleil…!

Ce fût également l’occasion de peaufiner mon approche de la pêche des Louvines dans très peu d’eau au flux en les cherchant entre les plans de fucus canne à mouche en main. Ces derniers prennent la teinte du sable lorsqu’ils remontent pour se nourrir et se rendent ainsi pratiquement invisibles. Les pêcher avec des crevettes, petits vers en silicone et alevins, à la manière de la pêche en noyée en grandes rivières est passionnant. Je ne vois jamais passer les 3 ou 4 heures de pêche à laisser ma soie intermédiaire reposer sur le sol, animer mon artificielle en tricotant lentement et réagir aux arrêts brutaux de mon bas de ligne… Même si ce sont majoritairement des petits poissons que l’on croise, j’ai eu l’occasion de décrocher deux ou trois plus grosses  pièces qui ont bénéficié de l’écrasement des ardillons … Mais je garderai le début de combat en souvenir et ceux là en seront sortis totalement indemnes! C’est le but.

Au cœur du mois de Juillet, et de retour d’un déplacement professionnel, en passant du côté de Langeac, j’ai décidé de faire une petite pause sur le bord de l’eau avant de regagner mes pénates. Bien m’en a pris! En deux heures de pêche, j’ai amené à l’épuisette une quinzaine de poissons dont une douzaine de belles arc du parcours No-kill. Aucune activité de surface et pourtant après un premier passage de mon bas de ligne équipé d’un Tabanas et d’une nymphe de Trichoptère, j’ai pu vérifier que le petit courant sur lequel je me trouvais était bien habité! Les poissons réagissaient surtout à ce qui bougeait sur l’eau et sous l’eau… En faisant remonter ma nymphe qui servait de Teaser, je provoquais l’attaque sur celle ci ou bien sur la plus grosse bouchée du dessus…Un festival! Alors que sans animation, mon train de mouches ne faisait aucun effet! Ce sera la leçon du jour… à retenir et à méditer.