Bien occupé à la tâche et comme menotté au pied de mon étau… je n’ai pas encore trouvé le temps de traîner au bord de l’eau cette semaine. Juste une petite marche sur les chemins alentours pour ramener une poignée de clichés et prendre quelques bouffées d’air pur.
C’est à l’appel du chant ultra mélodieux de ma copine, la mésange à longue queue, que j’ai décidé de laisser tomber le porte-bobine l’espace d’un court instant. Celle-ci me tient compagnie tous les jours en face de mon bureau et je l’approche à 1m!
A chaque sortie, les insectes sont un peu plus nombreux. J’ai surpris le Carabe Chagriné de retour de chasse et l’ai suivi pendant un bon moment avant qu’il ne décide de faire une pause et moi de zoomer sur les aspérités de sa carapace! C’est un impressionnant coléoptère.
Quelques pas plus loin, j’ai été surpris de voir un cognassier du japon en pleine nature. Perdu au milieu de nulle part et arrivé ici par je ne sais quel tour de magie, il a fui les jardins et s’est fait une place au soleil comme dans son pays d’origine!
Sur les branches d’un saule, quelques Sialis faisaient des allers-retours. Les poissons aiment bien croquer ces Neuroptères. Et moi j’aime bien leur tirer le portrait.
Une simple fleur d’ortie me rappelle que la beauté est affaire de goût et que la sophistication est parfois superflue.
Aucune précipitation aujourd’hui et pourtant des gouttes luttent de ci de là contre la gravité en s’échappant de quelques nids de bulles. Silence…il y a des habitants qui méditent.
J’ai bien failli ne pas voir cette Epeire Diadème qui en attendant que quelques mouches soient prises dans ses filets, fait ce qu’elle peut pour se cacher en l’absence de feuille sur son support. c’est plutôt bien réussi et puis patience… Ce n’est plus qu’une question de jours…!
Encore un très bel article, Laurent:-)! Bravo!