Un cliché de « Juju » pour ce deuxième jour. C’est une Fauvette à tête noire qui chante tous les jours sur les branches du chêne face aux baies vitrées. Chant long et mélodieux qui mérite les applaudissements à chaque représentation…
Galerie
Petit bout de Nature…
Une petite pensée pour celles et ceux restant confinés dans leur appartement en ville sans possibilité de respirer l’air de nos campagnes. Je vais essayer dans la mesure du possible de partager un petit bout de Nature de mon jardin, chaque jour…
Aujourd’hui, c’est la rencontre avec le petit Paon de Nuit, trouvé sur l’écorce d’un de mes pins sylvestre.
Portfolio d’oiseaux d’Islande
Je vous propose quelques photos d’oiseaux d’Islande. Des clichés pris par ma fille Juliette de mars à juin sur le pourtour Islandais.
Si la terre Islandaise est prisée par les pêcheurs pour sa richesse halieutique, Juliette nous montre que ces insulaires ont beaucoup de chance d’accueillir chez eux des oiseaux magnifiques. En ont-ils conscience tous les jours?
Sans canne à pêche et sans mouche « De plumes et d’acier », laissant en paix les poissons, on peut prendre le temps d’observer la beauté de ce qui nous entoure!
Place au port folio…
A chacun son Everest!
Quelques pas sur les chemins calcaires et subalpins du Diois… On y fait de belles rencontres pour peu que l’on sait attendre et regarder! Quelques heures d’entraînement à la méditation que la Nature nous offre à chaque détours de chemins. Quelques instants de calme presque absolu. La dernière neige vient de se retirer et déjà, des formes, ici des couleurs, par là des odeurs… C’est la fête en altitude. Magique Nature!
Au cœur du printemps…C’est l’apothéose!
On ne peut pas dire que j’ai consacré beaucoup de temps à la pêche depuis le début de saison…Les stocks de mouches de mes présentoirs reviennent tout doucement à flots après les salons hivernaux, et suite à un travail de montage quotidien soutenu…voire acharné!
Je me suis, tout de même, accordé quelques courts instants au cœur de la végétation. Ces moments d’observation privilégiés m’ont permis de faire de nouvelles rencontres et donc de nouvelles photos. L’étude de ce qui nous entoure est sans limite. C’est juste extraordinaire!
La simple Coccinelle dont je vous ai montré la larve dans le dernier article est en train de se fixer par la pointe de son abdomen (ci dessous), elle va ensuite s’enrouler sur elle même dans une position de Yoga (Photo 2) très « zen » et devenir nymphe pour assurer sa métamorphose (Photos 3). Elle deviendra comme par magie la petite bestiole sympathique à points que les enfants adorent.
J’ai eu la chance de tomber sur une chrysalide d’un papillon nommé communément « Le Gazé » . Majestueuse espèce aux ailes translucides. J’ai raté d’une demi-heure l’émergence…dommage. Je devrai revenir l’année prochaine. C’est la Nature qui décide.
Mon poste d’observation était couvert de Prunelliers…Je vous présente donc un de leurs fidèles locataires. Le Rhynchite du Prunellier et son profil absolument caractéristique, digne d’un personnage de Walt Disney! Si vous l’approchez trop près sans avoir pris rendez-vous, il se laissera tomber et fera le « mort » pour brouiller les pistes! Cocasse.
J’ai pu assister à la ponte de ce beau « Tipule ». Cette femelle acrobate plantait son ovipositeur dans le bois humide d’un arbre mort avec une ferveur exceptionnelle! Cette espèce cause des dégâts aux cultures…mais elle est splendide.
J’ai pu également me lier d’amitié avec une guêpe « Coucou » (Chrysis Ignita) aux reflets exceptionnels. Elle ne m’a pas lâché d’une aile… pour mon plus grand plaisir!
Doté d’un redoutable venin, cette araignée Napoléon chasse des proies bien plus grosses qu’elle, telles que les Abeilles et les Bourdons au cœur des fleurs où elle redouble de stratagèmes et de ruses.
Non loin de l’églantier, j’ai croisé ces deux doublettes de Punaises qui ne passaient pas inaperçues (Graphosoma Lineatum) et ce Microlépidoptère dont le profil me rappelle celui du Petit Prince et qui se nomme singulièrement « La coquille d’or »!
Encore un graphisme de grande classe. En fonction de l’exposition, les paillettes de la robe de cet Hétérocère (Papillon de nuit) rencontré en plein jour sur l’Aubépine … peuvent scintiller de mille feux. C’est la Sésie du Pommier!
Encore un papillon hors-norme en la présence de cette Ecaille Fermière. Les signaux « Danger » sont clairement affichés. Les oiseaux ne feront pas l’erreur! Chouette nous pourrons l’observer plus longtemps!
La vie bat son plein pour les insectes!
Au mois de Mai, c’est un bonheur immense que de se poser à côté d’une Aubépine ou d’un Prunellier et de regarder ce qui s’y passe! A cette saison, l’arbuste se transforme en un véritable HLM et grouille de vie. Tous les étages sont occupés et l’envers de chaque feuille abrite un petit habitant.
Le tronc fait office d’ascenseur pour ceux qui trottent et l’espace aérien proche est chargé d’un trafic des plus denses pour ceux qui volent! Blanchis, nourris, logés…soignés? Les vertus bienfaisantes de ces arbustes sur le corps humain le seraient-elles également sur les organismes de nos voisins les insectes..?
Il nous reste encore tant de choses à découvrir sur la relation des plantes et de leurs hôtes… Encore une petite dose d’insecticide et nous ne le saurons jamais!
Elles sont pourtant magnifiques ces créatures et attachantes en plus… Regardez ce joli petit cœur à l’approche de la fête des Mères!
La montagne, ça vous gagne…!
L’ouverture hâtive dans le sud, sur des rivières en ordre, avec des insectes profitant de bonnes conditions n’aura pas encore été mon lot cette année…Mais une fois de plus, j’ai réalisé une ouverture Pascale tardive, encore placée sous le signe du plaisir de la neige qui tombe et qui a couvert les sommets chaque nuit sans vouloir s’arrêter cette fin de saison…
J’ai, malgré tout, sorti la canne pour dessiner quelques arabesques en Oisans sur des rivières de montagne aux régimes maltraités par la sorcière « Electricité » et réalisé quelques prises, à vue, sur une petite résurgence aux eaux translucides, sans que cela soit notable … Pourtant de jolis exemplaires de Plécoptères de type Rhabdiopteryx voletaient gracieusement sur les bordures. Mais seules les mésanges Printanières et les Rouges-queues-noirs en ont profité. Ah, si…je note le profond regret d’avoir perdu une belle fario de plus de 40 cm dans le bouillon de l’eau d’Olle, tombée sous le charme d’une noyée « Limousine » plate . Mais mon hésitation à rentrer dans l’eau froide (5°) en chaussures de ville pour
la mettre à l’épuisette lui a laissé une chance…qu’elle n’a pas hésité à saisir!
Décidément je ne suis pas un garçon précoce!! Mais je sais que le meilleur est à venir…
La suite en images avec des rencontres artistiques, minérales, végétales, animales et une version très patriotique du sentier de Grande Randonnée!
Côte Ouest
Parti traqué sur la côte Ouest les derniers bars avant qu’ils ne regagnent leurs quartiers d’hiver, j’ai pu ramener un peu de sable et du bois flotté dans mes bagages.
Un début de semaine assez sympa malgré les petits coefficients de marées. Un vent d’ouest assez faible et des températures très agréables m’ont permis de leurrer une petite dizaine de « loubines ». Pas de parc à huitres cette fois-ci, mais une exploration minutieuse de pointes stratégiques en mer ouverte. Il est toujours chouette de ferrer dans peu d’eau ces jolis poissons au mois de novembre.
Par contre la fin du séjour m’a sanctionné de deux belles bredouilles: coef 32… fort vent d’Est froid… chute de 10 degrés! Les bars n’ont pas fait le déplacement. Ces deux claques m’auront au moins permis de faire des photos, de croiser quelques monstres sortis du sable et l’œuvre d’un artiste anonyme, de tenter de déchiffrer un ou deux hiéroglyphes, de m’attarder sur le repas d’échasses blanches et de sauver de la montée des eaux une splendide bécassine des marais égarée sur l’estran et ayant vraisemblablement fait une mauvaise rencontre.
30 kilomètres à pieds…Ça use, ça use…!
Nous avons repris les chemins de traverses pour profiter des belles couleurs automnales et pour traquer avec l’objectif les quelques derniers insectes avant que le grand blanc ne soit passé par là!
Une punaise aux couleurs de l’automne, un couple de grands diptères de la famille des Tipulidae, la cicindèle et ses élytres métalliques, un Sympétrum rouge, le grillon noirâtre aux reflets cuivrés, une Ephipigère femelle en plein effort de ponte et un magnifique Trichoptère de la famille des Limnéphilidae qui est un met de choix pour nos amis les truites. Pour finir, une carapace d’écrevisse en train de se sédimenter. J’aurai peut-être dû placer un petit message à l’intérieur pour les générations futures qui le découvriront lors d’éventuelles fouilles… « Et oui, ici en 2017, il y avait encore un peu d’eau! »
La Lozère est une bien belle « Terre de marche » et elle mérite vraiment d’être sillonnée à la mode Stevenson avec ou sans Modestine…
En avant marche!
Journée de travail au Lac du Bouchet…
J’éprouve chaque année, à ce moment précis de la saison, l’envie de me retrouver seul sur les eaux du Lac du Bouchet. Je choisis toujours de mauvaises conditions météorologiques…qui font fuir le plus gros des promeneurs et pêcheurs…et hier, c’était le cas!
Seul, sur les eaux agitées du lac balayées par un vent constant mais tournant de 40km/h toute la journée!
Malgré le manque d’eau cette année, les arbres n’ont pas encore revêtu leurs habits flamboyants mais je ne veux en aucun cas rater ce moment là!
J’ai commencé à pêcher sur le début de la journée du côté de la berge sous le vent. J’ai piqué 4 jolies truites bien pêchues avec une imitation d’alevin de surface, puis, en ayant un peu assez de ne pas voir clairement les attaques des poissons à cause des vagues et de la réverbération, j’ai décidé de changer de côté et de me rendre au départ du vent. La traversée m’ayant permis de savourer ma salade de lentilles « AOP » du Puy en Velay… bien entendu!
Le repérage de quelques gobages très épars mais assez bruyants sur les lisses m’ont convaincu d’accrocher un scarabée au bout de ma ligne et c’est une demi-douzaine d’Arcs qui s’est laissée berner par mon imitation!
Puis les attaques en surface se sont tues. Cette accalmie m’a permis de tester un petit streamer articulé qui a rendu les truites assez dingues et j’ai pu subir un festival d’attaques d’une grande vivacité, très proche des bordures. L’une d’entre elles a tapé dans le streamer au moins à cinq reprises pour le punir… jusque dans mes palmes!
La teinte ayant déclenché le plus de convoitises fût sans conteste possible… celle du vairon!
De prises en ratés…la journée fila dans mes doigts sans que je ne me rende compte du temps passé à palmer. Comme d’habitude!
La lumière et le vent se mirent en veille et quelques chironomes, très clairs, firent leur apparition. Les derniers poissons furent donc attaqués avec une imitation de « chiro imago » à ailes, en taille 18. Celle-ci ne me quitte pas sur toute la saison en réservoir.
Oh! Que ces gobages tout en finesse me plaisent! Seul sur le lac, entre chien et loup, à méditer sur le thème du bonheur et à m’interroger sur la seule question existentielle du moment: « Celle que je viens de prendre sera-t-elle la dernière de la journée? »
Plouf…!